VAE N°1 - Col de Marie Blanque

De ASASP-ARROS à COL DE MARIE BLANQUE

Aller (itinéraire linéaire) - Itinéraire empruntant une Véloroute

Sportifs

Une fois franchi le gave, la paisible départementale longe la vallée d’Aspe dans un décor bucolique à souhait. Aucune difficulté à l’horizon si ce n’est quelques bosses passées avec assistance électrique, et décontraction. Mais le col de Marie-Blanque par son versant aspois vous prend par surprise et, au détour d’un chemin, on comprend vite pourquoi le Tour de France y est passé à treize reprises. De belles pages de cette épreuve mythique y ont été écrites en commençant par Thévenet en 1978 qui avait mis pied à terre et Hinault jeune débutant qui s’y était cassé les dents. Autant dire qu’une assistance électrique est d’une grande utilité pour profiter pleinement de ce parcours bref mais intense. Même si le défi est plus technologique que physique, il faut tourner les jambes en gérant correctement les watts embarqués pour atteindre sans encombre les 1035 m de ce col si convoité.

Itinéraire

• Etape 1 : Du parking d’Asasp à Lurbe-Saint-Christau

  Quitter le parking particulièrement bien situé et suivre à droite la D934. La route descend pour franchir le pont du gave d’Aspe et la voie ferrée avant d’entamer une franche remonté vers Lurbe-Saint-Christau. C’est l’occasion de tester l’assistance électrique et de s’assurer que la batterie est bien chargée. Entrer dans le village jusqu’à rejoindre l’intersection avec la D238. Prendre à droite en direction d’Escot. Une fois sorti du village de Lurbe, la phase de chauffe peut commencer.

• Etape 2 : De Lurbe-Saint-Christau à Escot

  Ce parcours à flanc de vallée alterne une succession de bosses et de replats avec lesquels il faut jouer de l’assistance électrique. La paisible départementale remonte la vallée d’Aspe d’où l’on aperçoit en contrebas le gave éponyme. La perspective plongeante avec en arrière-plan les haut sommets béarnais fait de ce tronçon peu fréquenté un beau moment de plénitude. Une fois entré dans Escot, tourner à gauche en direction du Col de Marie-Blanque. La vallée du Barescou se dévoile, le col est droit devant.

• Etape 3 : D’Escot au km 10

  Une fois sorti d’Escot, la route est conciliante et n’offre que peu de résistance. Les cinq premiers km (2 à 3 %) sont du même acabit et permettent d’apprécier le paysage. Le petit gave du Barescou arrose les quelques prairies de fauche quand il ne traverse pas de vieux moulins. Pour compléter le tableau, de belles fermes jalonnent le parcours. Une assistance modérée facilite l’ascension mais le plus dur reste à venir. La vallée se resserre progressivement et, à partir du km 10, les choses commencent à se durcir.

• Etape 4 : Du km 10 au Col de Marie-Blanque

  Un peu moins de 5 km avant d’atteindre l’objectif. La pente augmente au même rythme que la forêt se densifie. Il n’y a pas d’autre choix que de mettre au maximum la puissance de l’assistance électrique afin de passer des pourcentages à deux chiffres. Quelques passages à 15 % font apprécier la technologie et le virage en épingle annonce la fin des hostilités. Le col est enfin visible et les 1035 m d’altitude sont atteints 400 m plus loin. Le versant ossalois étant plus facile d’accès, il n’est pas rare de rencontrer du monde au sommet. La descente est particulièrement rapide et requiert de la prudence.

A ne pas manquer

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  Le gave d’Aspe (0,5 km) (Site naturel)

  Prenant sa source aux pieds de quelques sommets frontaliers, le gave d’Aspe conflue à Oloron Sainte-Marie avec le gave d’Ossau. Ces eaux pures et oxygénées terminent leur cours dans l’Océan et sont fréquentées par des milliers de saumons. Ce migrateur, après trois années passées au large de la Norvège, vient retrouver ses eaux béarnaises pour se reproduire et mourir.

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  Les thermes de Saint-Christau (1,5 km hors itinéraire) (Patrimoine bâti)

  Dans un recoin de forêt à la confluence de vallées, Saint-Christau fut une station thermale réputée pour ses eaux cuivreuses, propices aux traitements des dermatoses et autres affections des muqueuses. En témoignent ses beaux hôtels et les arbres majestueux de son parc. La chapelle est également une étape sur le chemin de Saint-Jacques de la Via Tolosa.

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  La Marie-Blanque (15,22 km) (Toponymie)

  Avant d'être un nom de col, la Marie-Blanque est le surnom d'un oiseau migrateur qui séjourne dans les Pyrénées d'avril à septembre, le vautour percnoptère, qui plane souvent près des troupeaux. D'un blanc marqué, souligné d'une frange de plumes noires, on le surnomma dans la vallée la Marie-Blanque (Marie blanche).

Points d’attention / Informations :

Cet itinéraire de randonnée est sur une zone pastorale, merci de prendre connaissance des bons gestes à adopter.

Points d’attention :

• Descente du Col de Marie-Blanque sur 6 km, forte pente, chaussée parfois glissante (43.07041 ;-0.50746)