N°88 Camp de César

OLORON-SAINTE-MARIE

Boucle

Famille

Grimper au Camp de César, contourner les remparts, et il ne reste plus qu’à imaginer Obélix surgir avec quelques sangliers sous le bras. Entre pistes et sentes sinueuses, ce sont le murmure du Bélandre et le chant flûté du Loriot d’Europe qui accompagnent cette balade. Sans oublier pour les gourmands les fraises des bois à glaner le long du chemin ! La montée au camp se fait en deux temps, sur des sentiers bordés d’ancolies. Une fois sur la crête, le Soum des Paloumères, il ne reste qu’à suivre le chemin jusqu’au camp.

Itinéraire

• Etape 1 : Départ

  Depuis Oloron Sainte-Marie prendre la direction de Saragosse par la rocade, puis suivre direction Arette (D919). Rouler environ 1 km après le panneau de sortie d’Oloron Sainte-Marie. Quitter la route juste après un petit pont en pierre, sur une piste à gauche (indication "Forêt communale de Saint Pée de Haut"). Le parking et le point de départ se trouvent 150m plus loin. Quitter le stationnement et remonter la piste. Suivre la voie suivante à droite et marcher jusqu’à une zone de retournement. Grimper le chemin terreux en face : raide au début, il s’aplanit et s’étrécit. Poursuivre sur le sommet de la bute.

• Etape 2 : Le Bélandre

  Avant la descente, s’engager sur un joli sentier à gauche. Un peu plus bas, il en croise un autre, aller à gauche. Traverser le ruisseau, et à la fourche suivante, prendre à droite. Passer une passerelle et déboucher sur une belle piste.

• Etape 3 : Le bois de haut

  Partir à gauche et longer le Bélandre. Ignorer la piste et le sentier de droite, puis, dans un virage à gauche un peu marqué, monter à droite dans un talweg. Le sentier, raide et raviné au départ rejoint une croupe. La pente s’adoucit et croise une piste carrossable.

• Etape 4 : Soum des Paloumères

  Continuer en face sur un large chemin terreux qui oblique à droite, puis à gauche. Des travaux forestiers sont en cours, ce qui explique l'état du sentier. Continuer jusqu’à arriver sur un chemin. S’y engager et poursuivre la montée sur cette crête. Lorsque la descente s’entame, des équipements de palombières se trouvent en bordure.

• Etape 5 : Le Camp de César

  Poursuivre la descente sur cette trace qui se ramifie par endroits. Des travaux forestiers sont en cours. Poursuivre tout droit en suivant le balisage. A l'intersection, prendre à droite et suivre la piste. Traverser une clairière (ligne électrique) et continuer en face. Buter sur un talus, suivre alors à droite pour contourner le Camp de César.

• Etape 6 : La descente

  De l’autre côté du Camp, partir sur le sentier à droite qui descend toute la crête. Une fois sur le plat, longer une prairie, et passer une chicane en bois, puis deux, puis trois… Après cette succession de barrières, retrouver une piste carrossable.

• Etape 7 : Le retour

  Filer à gauche, puis de nouveau à gauche. Au croisement en T suivant, prendre le sentier à l’angle côté gauche. Retrouver la piste et continuer vers la gauche. Passer la ligne haute tension et la petite montée, et au pied de la descente, s ‘engager sur un sentier à gauche. Retrouver un chemin et partir à gauche. Avant la fin de la piste, suivre une trace qui entre dans le bois complètement à droite. Une fois sur la piste, longer le Bélandre jusqu’au parking.

A ne pas manquer

• Le Sarrabase (Site naturel)

  Le premier ruisseau que l’on traverse, le Sarrabasse, n’est qu’un cours d’eau parmi le réseau dans ce bois. Tout comme les sources qui sont très nombreuses.

• Camp de César (Site culturel)

  Quand vous monterez au Camp de César, c’est à l’aube de l’histoire que vous arriverez. Vous trouverez une colline boisée entourée d’une énorme butte et d’un grand fossé. Cet édifice fortifié, appelé oppidum, bien avant de protéger les Romains, a hébergé, dans la protohistoire, les premiers hommes d’Agnos.

• L'alisier torminal (Site naturel)

  Il est des arbres inconnus qui si on connaissait la manne qu’ils représentent seraient célèbres. L’alisier torminal fait partie de ceux-ci. Pas plus haut que 25 mètres, il pousse discrètement sous les chênes, les frênes et les hêtres. Son feuillage proche de celui de l’érable pourrait prêter à confusion. Son bois, très résistant, dense et stable fait qu’on l’utilise en marqueterie, dans la fabrication des instruments de musique, des crosses de fusils et des cannes de billard. On raconte que depuis la commande d’un meuble plaqué d’alisier par un émir arabe, le cours de ce bois s’est envolé et a atteint un niveau record pour une essence forestière européenne.

Points d’attention / Informations :

Cet itinéraire de randonnée est sur une zone pastorale, merci de prendre connaissance des bons gestes à adopter.