SAUVAGNON
  • à pied : 1h - Difficulté Très facile
Boucle
Famille - Tous publics
Entre parcs et jolies pierres
Le circuit de cœur historique de 700 mètres vous invite à flâner dans ce bourg authentique avec de jolies vues sur les Pyrénées. Partez à la découverte de belles maisons béarnaises, du parc Lechaud et sa belle roseraie, de l'église Sainte Marie-Madeleine et ses vitraux de Mauméjean, du passage de l'oratoire, de la halle accolée à une jolie fontaine surplombant un petit parc et son cadran solaire. ..
Tarifs Gratuit.
Itinéraire

  • Etape 1 : L'Eglise Sainte-Marie-Madeleine

    Edifiée en 1852 par l'architecte palois Paul Poublan, elle possède de remarquables fresques réalisées par Léonard Fortuné (1894), peintre réputé qui travaillera dans plusieurs églises béarnaises entre 1870 et 1910. Deux verrières sont l'œuvre des ateliers Mauméjean, fondés à Pau par le patriarche, Jules en 1862. Grâce à ses 4 fils, la manufacture gagna rapidement une renommée internationale, implantant des succursales à Hendaye, Paris, Madrid, travaillant pour Alphonse XII roi d'Espagne, récompensée par Napoléon III, honorant plus de 500 commandes de par le monde. Dans la nef, un hôte illustre est inhumé, l'abbé Jean Baptiste Lubin Blez, fondateur de la congrégation de l'Immaculé Conception sur la commune.

  • Etape 2 : Le puits du passage des lecteurs

    On retrouve plusieurs puits disséminés sur Sauvagnon. C'étaient des puits de quartiers ou bien des puits privés devenus publics et insérés dans le paysage urbain grâce au travail de compagnons. Celui-ci a reçu une belle toiture faites de tuiles aux couleurs chaudes à l'image de celles des maisons du bourg. Fabriquées dans le pays, ces tuiles plates appelées en Béarn "picons" avaient un petit crochet, le "picot" destiné à les accrocher sur les lattes en bois.

  • Etape 3 : La place du champ de Foire

    La foire au bétail avait pris de l'importance (15 mars 1923). Tous les éleveurs du canton s'y retrouvaient. Elles avaient lieu le 3e jeudi de mars et le 3e jeudi d'octobre. Aujourd'hui, c'est encore le lieu de rassemblement des évènements festifs de la commune.

  • Etape 4 : Maison pour Tous : un presbytère resté authentique

    Restauré par la municipalité dans les années 1990, cet ancien presbytère, occupé plus de 30 ans par l'abbé Grangé, est devenu la Maison pour Tous, tout en conservant son authenticité et ses murs de belles pierres. A l'origine, la maison comprenait plusieurs dépendances (basse-cour, granges, volières, puits, jardins...). Reconstruit plusieurs fois, il fut vendu en 1796, moyennant 2430 francs de l'époque avant d'atterrir, plus tard, dans le patrimoine de la sœur d'un prêtre exerçant justement son ministère dans la paroisse. Aujourd'hui, c'est un bien appartenant à la commune.

  • La Halle

    La jolie halle actuelle récemment réhabilitée faisait partie de cet ensemble et servait de garage. Enchâssées dans le mur, des briques signées rappellent qu'une importante carrière d'argile fut longtemps exploitée par des tuileries briqueteries au quartier Toupis (qui signifie pot en terre cuite). Seul ces témoignages et le nom d'une rue en perpétuent le souvenir.

  • Etape 5 : "Chacun voit midi à sa porte" au jardin du temps

    Ce cadran solaire au centre du jardin du temps a été installé en 2002 par la commune, en même temps que la jolie fontaine surplombant le jardin, dans le but d'agrémenter cet espace public, en harmonie avec l'architecture du bourg. Le gnomon, ancêtre du cadran solaire, aurait été inventé par les Babylonines. L'invention fut par la suite perfectionnée par les Egyptiens les Mésopotamiens. L'expression "chacun voit midi à sa porte" notée sur la plaque du cadran viendrait des cadrans solaires qui autrefois étaient installés devant chaque maison. L'ombre portée permettait de déterminer l'heure de la journée chez soi. Nul besoin de montre ou d'horloge, nos anciens notamment dans les campagnes connaissaient toujours l'heure. Passer à gauche de la halle et emprunter le passage de la Fontaine derrière la maison pour tous puis traverser la route et prendre le passage couvert qui se trouve à droite du centre médical. Prendre le chemin de l'Oratoire.

  • Etape 6 : Le passage de L'Oratoire et le couvent

    Le chemin de l'Oratoire longe l'ancien couvent, situé sur votre gauche. Il est davantage visible du parking de la mairie, en bas du passage. Ce chemin met en relief Bernadette Soubirous agenouillée au pied de la Vierge Marie. Cette statue faisait partie du couvent. Ses origines remontent au XIVe siècle sous la forme d’une abbaye laïque. Leur principe de fondation était la création d’une paroisse par un seigneur ou un gros paysan, afin d’en prélever la dîme (impôt), à charge pour lui d’entretenir une église. En 1830, cette abbaye laïque se transforme en couvent pour devenir la communauté des sœurs de saint Joseph dont la finalité était de recevoir des jeunes filles pauvres et de les initier aux travaux ménagers et à la couture. En 1868, cette petite communauté se transforma en Congrégation de l’Immaculé Conception avec ses 25 sœurs vivant de leurs métiers à tisser et de la fabrication de bougies. La congrégation n’a pas survécu aux lois de 1903. Arrivé en bas du passage de l’Oratoire, prendre une des allées du parc Lechaud.

  • Etape 7 : Le parc Lechaud

    Sur 14 000 m2, le parc Lechaud, conçu comme un véritable espace intergénérationnel, face à la maison de retraite, propose une aire de jeu pour enfants, un boulodrome et un petit théâtre de verdure. Le cheminement permet d’admirer treize chênes remarquables comme des Quercus pyrenaica, Quercus ilicifolia, Quercus frenaitto et enfin le Quercus boyntonii. Des arbres à fleurs comme le robinia ou le magnolia voisinent avec une très belle roseraie. L’écoulement des eaux est guidé par des galets et des tuiles, autant de matériaux traditionnels de la région.

  • Etape 8 : Le parc Bellehigue

    Plus petit que le parc Lechaud, le parc Bellehigue, véritable écrin de verdure est situé en bas du village, en bordure du Luy de Béarn. Il offre un instant de fraîcheur avec ses coins ombragés et son aire de pique-nique. Le parc est situé à 1,5 km environ de la mairie. S’y rendre à pied ou en voiture. Adresse : Chemin de la Higue-Belle.
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    Edifiée en 1852 par l'architecte palois Paul Poublan, elle possède de remarquables fresques réalisées par Léonard Fortuné (1894), peintre réputé qui travaillera dans plusieurs églises béarnaises entre 1870 et 1910. Deux verrières sont l'œuvre des ateliers Mauméjean, fondés à Pau par le patriarche, Jules en 1862. Grâce à ses 4 fils, la manufacture gagna rapidement une renommée internationale, implantant des succursales à Hendaye, Paris, Madrid, travaillant pour Alphonse XII roi d'Espagne, récompensée par Napoléon III, honorant plus de 500 commandes de par le monde. Dans la nef, un hôte illustre est inhumé, l'abbé Jean Baptiste Lubin Blez, fondateur de la congrégation de l'Immaculé Conception sur la commune.

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    Restauré par la municipalité dans les années 1990, cet ancien presbytère, occupé plus de 30 ans par l'abbé Grangé, est devenu la Maison pour Tous, tout en conservant son authenticité et ses murs de belles pierres. A l'origine, la maison comprenait plusieurs dépendances (basse-cour, granges, volières, puits, jardins...). Reconstruit plusieurs fois, il fut vendu en 1796, moyennant 2430 francs de l'époque avant d'atterrir, plus tard, dans le patrimoine de la sœur d'un prêtre exerçant justement son ministère dans la paroisse.

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